Depuis le début des confinements, en Italie, en Espagne, en Belgique ou en France, à la campagne comme à la ville, résonnent à 20 heures des applaudissements en hommage aux infirmière, médecins, et aide-soignantes qui prennent soin des patients infectés par le Coronavirus. Est-ce notre façon d’exprimer notre fraternité, même si nous sommes forcés de nous tenir loin les uns des autres ?

Extrait d’un entretien avec Vincent Yzerbyt, psychologue

"Depuis quelques jours, sur le coup de 20 heures, les rues se mettent à résonner d’applaudissements et de vivats, à l’attention du personnel médical qui affronte l’épidémie en première ligne. Parfois même, des conversations se nouent entre voisins confinés, qui ne se parlaient guère jusqu’alors… D’où vient cet élan ?"

Le psychologue propose une réponse à cette question : il y voit de "l’entraide", "des moments de fraternité".

W. Bourton (20 mars 2020), Coronavirus : pourquoi cela nous fait du bien d’applaudir le corps médical, Le Soir, consulté sur https://plus.lesoir.be/288891/article/2020-03-20/coronavirus-pourquoi-cela-nous-fait-du-bien-dapplaudir-le-corps-medical

Extrait de Plaidoyer pour la Fraternité, Abdennour Bidar, docteur en philosophie et inspecteur général de l’Éducation nationale

"La fraternité nous ramène à l’essence même de notre humanité, c’est-à-dire à l’évidence première que nous ne sommes rien les uns sans les autres."
A. Bidar. (2015), Plaidoyer pour la Fraternité, Paris : éd. Albin Michel, p. 68

Une rubrique proposée plusieurs fois par semaine pour mieux comprendre comment être un citoyen du monde tout en restant confiné chez soi.

Prochain rendez-vous : vendredi